Et voilà mon premier abandon de l'année...
Arrivée à la page 153 j'abdique et je rends les armes.
Ce livre n'est, définitivement pas pour moi.
Je m'ennuie terriblement... La vie de cette Pippa Lee ne m'intéresse pas, point barre. Depuis six jours que je me traîne sur ce livre et ça, c'est un signe qui ne trompe pas. Quand je n'ai pas plaisir à reprendre un livre et que je trouve toujours quelque chose d'autre à faire c'est que je n'apprécie pas. Et là, je n'ai même pas le regret d'être passée à côté, il y a des livres comme ça, où rien ne vous attire. Je ne crois pas que c'est un livre qui a été beaucoup lue. Je crois avoir lue un billet chez Antigone. Mais je me rappelle surtout avoir lue des billets sur le film.
Et, d'une façon générale, le film avait été apprécié. J'aurais mieux fait de commencer par lui ! Bon, ce n'est pas bien grave. Nous avons toutes connues ça... Maintenant il n'y a plus qu'à passer à ma prochaine lecture !
Mais cela ne veut pas dire que c'est un mauvais livre, ce n'est tout simplement pas une lecture pour moi. Je vous donne tout de même le mot de l'éditeur :
À cinquante ans, Pippa Lee apparaît à tous ceux qui la connaissent comme « une des femmes les plus charmantes, les plus simples et les plus rassurantes qu’ils aient jamais vues ». Épouse parfaite d’un éditeur visionnaire et investi, mère dévouée de Ben et Grace, ses deux jumeaux aussi beaux que doués, femme d’intérieur accomplie et sereine, elle semble avoir tout pour être heureuse. Mais lorsqu’elle et Herb, son mari octogénaire, quittent New York pour s’installer dans une luxueuse banlieue pour retraités, cette belle façade se fissure. Sa sensualité mise en sommeil se réveille, et remonte à la surface un passé mystérieux et trouble fait de rébellions, de passions et de déchirements – un passé qu’elle avait enfoui en rencontrant Herb pour devenir sa chose, son épouse parfaite, une page blanche sur laquelle il a réécrit sa jeunesse.En réalité Pippa Lee porte la blessure d’une mère qui était tout pour elle et qu’elle n’a pas su aimer, et la culpabilité du suicide de Gigi, la première femme de Herb. En outre, la malédiction mère/fille s’est reportée sur la génération suivante. Elle et Grace, qui la méprise, finissent cependant par se réconcilier et s’aimer.Rebecca Miller vient d’adapter son livre à l’écran en tant que scénariste et réalisatrice. Le film sera projeté au festival de Deauville et distribué en France dès le 30 septembre 2009.
Quelques extraits :
" Et parfois, dans la témérité de sa fille, dans son désir d'aventure, dans sa soif d'expériences, elle reconnaissait celle qu'elle avait été, une Pippa depuis longtemps disparue. Comment était-ce arrivé ? Comment avait-elle pu à ce point changer ? "
" Pippa souffrait d'un excès d'empathie. Elle trouvait parfois la contemplation du mystère des autres quasi insoutenable : en chacun d'eux, des chambres emboîtées les unes dans les autres, un labyrinthe sans fin de qualités contradictoires, de souvenirs, de désirs, des images en miroir comme sur un dessin d'Escher, déroutantes comme une énigme. Il y avait plus de gentillesse à percevoir les gens comme ils avaient envie d'être vus. Après tout, c'était ce qu'elle souhaitait pour elle-même : être acceptée pour ce qu'elle semblait être."
" Tout le monde à New-York semblait avoir un but, sauf moi. J'étais mue par un besoin sans objet, sans fin. Je cherchais l'amour, je crois, mais ce n'était pas ce que j'éprouvais à l'époque. A l'époque, je me sentais dure et froide comme un couteau dans la neige. "
Désolé de ne pas vous en dire plus et de ne pas argumenter mais je parle très mal des livres que je n'ai pas aimée.
Et cela ne veut pas dire que vous ne l'apprécierez pas. Le mieux c'est d'aller voir des avis plus convaincus que moi.
Les vies privées de Pippa Lee
Rebecca Miller
Editions Seuil