Quatrième de couverture :
Suivre l’exemple de la rivière du crépuscule, méditer sur un nuage, écouter le conte de la fleur, les avertissements des cigales, ou dire simplement
ce qu’on a sur le coeur.
À travers sa poésie Lee Gil-won observe le quotidien avec un humour et un franc-parler particulier, un peu à part de la mouvance naturaliste
moderne. Il aime célébrer les beautés de la nature, visibles ou mystérieuses comme autant de manifestations organiques de la société.
Avec ce recueil, il convie le lecteur à se nourrir d’une poésie de l’instant vivant, des connivences tristes, des vérités de l’existence ou de la
joie hédoniste.
La rivière du crépuscule se compose de cinquante poèmes de Lee Gil-won, traduits pour la première fois en français, illustrés par une trentaine de
photographies d’Antoine Coppola.
Bon, autant vous le dire tout de suite la poésie contemporaine n'est pas vraiment pour moi. En fait je n'ai pas vraiment été sensible à ces poèmes.
C'est dommage, mais bon, c'est ainsi.
Une poésie pour moi un peu trop "terre à terre", trop réaliste... Je n'ai pas trouvé assez d'évasion dans ses mots... Un humour un peu trop noir pour moi en
plus... Et voilà tout les ingrédients réunis pour que ma lecture soit un échec.
Bien sûr cela ne prouve pas du tout que votre avis ressemblera au mien.
La lecture est quelque chose de tellement subjectif...
Je ne saurais trop vous conseiller de vous faire votre propre avis.
Pour vous y aider je me propose de vous en donner deux extraits, à vous de voir donc !
Clair de lune
Ce déplorable clair de lune
Me rend fou
J'aimerais pouvoir le broyer,
L'enfoncer dans un grand bol,
Et l'avaler cul sec
En y ajoutant
Quelques étoiles
Qui scintillent comme ses yeux.
Adieu chaque jour
Ce n'est pas seulement la fleur dans le pré
Que les vents agitent.
J'ai rencontré le brin d'herbe aujourd'hui.
Les vents qui ont commençé à parcourir le monde,
Un millier d'années de cela.
Se souviennent encore du parfum de résine
Du pin penché.
Aimer quelqu'un profondément
Est aussi pénible que le haïr.
A travers les nuages sombres
Qui pleurent et la pluie qui tombe
Le ciel bleu n'était-il pas
Toujours là ?
Un peu plus joyeux,
Un peu plus triste.
Fais-le ainsi.
Depuis un millier d'années, le vent
Dit adieu chaque jour,
Dit adieu chaque jour.
Lee Gil-won
Je vais juste rajouter une petite chose mais ma première déception en ouvrant ce livre est de constater que les photos qui l'illustrent sont en noir et blanc.
Les photos de la nature s'accompagnent mal de noir et blanc. Cela me semble dommageable. La nature ne puise t'elle pas ses plus beaux atous dans la couleur ?
La déception était d'autant plus grande que la photo de la couverture était magnifique !!!
Je remercie Blog O Book pour l'envoi de ce livre ainsi que les éditions Sombres Rets
Juste une toute petite question pour finir. Vous qui avez l'habitude des partenariats avec B.O.B. faut-il leur signaler quand le
billet est en ligne ???