Editions le Manuscrit
2008
Quatrième de couverture :
" Il y a un an, Lena a été victime d'un enlèvement. Droguée par ses ravisseurs, elle ne se souvient pas des derniers moments de sa captivité. Depuis sa libération, elle s'est efforcée de reprendre le cours d'une vie normale dans son travail et auprès de son compagnon et de sa fille. Mais une lettre déposée à son cabinet de vétérinaire et une photographie reçue par mail lui font comprendre que le cauchemar n'est pas fini. Contrainte de fuir pour protéger les siens, elle se réfugiera en Italie, le pays de son père. Mais le maître-chanteur n'est pas prêt à lâcher sa proie. "
Inutile de rajouter quoi que ce soit sur le sujet le quatrième de couverture le fait très bien. Cette fois la magie n'a pas fonctionné et j'ai lu ce livre sans ressentir quoi que ce soit.
C'est dommage parce que, du même auteur, j'avais beaucoup apprécié " Sous les cahiers la mort" (un petit clic pour lire mon billet). Une lecture que je vous conseille d'ailleurs.
Un petit extrait de ce que j'avais pu en dire :
" C'est un petit texte, comme un café fort et serré, dont on sort la gorge nouée.
Un petit texte d'une tristesse tenu, que je n'oublierais pas de sitôt.
C'est une petite musique qui coule toute seule et j'ai suivi les yeux fermés, conquise...
C'est une histoire d'amour et de haine, toutes deux étroitement entrelacées dans une valse d'amertume"
Comme quoi c'est toujours un mystère, pourquoi certains livres vous touchent à ce point et d'autres n'éveillent absolument rien en vous...
J'ai trouvé ce livre confus et embrouillé, c'est difficile de se situer dans le temps et même de savoir où le personnage se trouve... J'ajouterais même qu'on a un peu de mal à savoir qui est qui....
Beaucoup de personnages apparaissent dont on se sait rien ou presque et qui disparaisse aussitôt (par exemple j'aurais vraiment voulu en savoir plus sur Teo).
L'auteur en parle pendant une page ou deux pour les abandonner totalement peu après, et j'ai trouvé cela très gênant.
Vous l'avez compris, ce n'est pas une lecture qui me laissera un grand souvenir...
A vous de vous faire votre propre opinion.
Extraits :
" Elle agrippe la poignée de la portière, mais la pointe du couteau s'enfonce et menace le tissu de sa robe et sa peau en dessous. D'une voix basse et tendue, il lui assure que tout ira bien si elle fait ce qu'il dit. La vue brouillée par les larmes, Léna déboîte déclenchant des coups de klaxon furieux. La voiture fait un à-coups, le genou de son ravisseur rencontre la boîte à gant, il pousse un juron étouffé. Elle se retient de lui rappeler d'attacher sa ceinture. Elle ne serait pas fâchée s'il arrivait qu'il passât à travers le pare-brise à cause d'un coup de frein malheureux." (p13)
" La tempête écrase la pluie par rafales contre les vitres. Une force invisible semble vouloir terrasser les arbres qui ploient et résistent. La transparence de la lumière après les averses lui transperce le coeur. Elle se rappelle qu'au plus profond de ses périodes d'angoisse l'éclat de la nature la désespérait. Loin de la nourrir la beauté l'affamait." (p 31)
D'autres billets chez : Lystig, Biblio, Esmeraldae.
Et un grand merci à Lystig pour l'envoi de ce livre.