
L'or des chambres (extrait)
"Je suis rentrée dans la saison. J'oublie que la vie est bonne parfois, et le langage aussi simple qu'un chant d'oiseau, l'hiver derrière la fenêtre. La vie est bonne et bouillante comme les joues des enfants qui ont joué dehors. Comme le vin que je bois. Oui, j'oublie que la vie est bonne parfois. J'entre dans la saison, cette autre part de la vie où je descends. Cette autre part de moi où j'ai des secrets pour moi-même. Les écrivant, je te les livre.
Dans ce puits où je descends, c'est toujours l'hiver. La beauté du lieu n'a d'égal que son austérité. Il est pareil à une abbaye où jamais la messe n'est chantée. On y fait silence. Chacun écoute en soi."
" Il faut savoir qu'elle est incurable celle qui écrit : elle n'aime ni commencer, ni achever son livre. Et n'en veut rien garder. Elle écrit, comme on caresse avant la fin celui qui met si grand temps à s'éteindre. Elle n'écrit que pour en être aimée."
Vous savez ce que je pense de Françoise Lefèvre...
Pour moi la plus grande écrivain, la best, la number one...
C'est comme ça, il n'y a rien à y changer...
Entre elle et moi c'est une histoire qui dure...
Il n'y a rien à dire de plus...
Ceci est ma participation aux dimanches poétiques de Celsmoon (qui malheureusement se met en pause très longue durée).
Je compte continuer à participer mais de façon non systématique..
Cela sera donc de temps en temps, selon l'envie
Pascale va continuer, Lystig et Cagire aussi...
Qui d'autres ?
Très bon dimanche à vous tous et toutes
(Si vous voulez en savoir un peu plus sur Françoise Lefèvre, faites un petit tour ici.)