Le quatrième de couverture :
" Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle découvre un étrange courrier, non signé. Elle croit d'abord à une erreur mais les lettres continuent d'arriver, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu Camille comprend qu'elle n'est pas étrangère au terrible secret que cette correspondance renferme.
Dans ce premier roman sur fond de Seconde Guerre mondiale, Hélène Grémillon mêle de main de maître récit historique et suspense psychologique.
Le confident a obtenu cinq prix littéraires et été traduit en dix-huit langues"
Eglise à pan de bois, en Champagne, dont il est question dans le livre
Après tellement de coups de cœur pour le RAT me voilà toute embêtée par cette déception… Vous l’avez lus et vous l’avez toutes aimés… Alors qu’est-ce qui a cloché ??
D’abord le sujet est noir, très noir… Et je n’ai pas besoin de ça en ce moment… Cette histoire est quasiment désespérante… Et les personnages sont tous, les hommes aussi, vraiment exaspérants. Je n’ai pas réussi à avoir de la sympathie pour aucuns d’entres eux… Sauf pour Camille évidemment mais elle n’a pas une grande place dans ces pages.
L’histoire m’a semblé banale, le style aussi… Bref, j’en ai été à me demander pourquoi tant de passion pour ce livre…
Bien sûr je l’ai lu très vite parce que j’avais tout de même envie de savoir comment tout cela allait se terminer, mais il ne m’en reste déjà plus grand-chose. Je n’ai coché que trois malheureux petit passage et ça c’est un signe qui ne trompe pas chez moi… C’est le test inéluctable…
Pour moi ce livre n’est rien d’autre qu’une banale histoire d’adultère, enfin, pour dire mieux, je n’ai pas réussi à y voir plus…
Bien sûr il y a cette amour maternel, plus fort que la vie, qui fait faire tout et n’importe quoi…
Il y a aussi une trahison, infâme, nauséabonde… Mais en même temps inévitable…
Les risques étaient là, ils ont été pris, sans nulle réflexion préalable (comment peut-on décider d’une chose aussi grave sans prendre le temps de la réflexion ??)
Et le résultat a été à la hauteur… Désastreux !
C’est difficile de vous parler de ce livre parce qu’il est empli de secrets, et vous en révéler une miette inclus le fait de vous en dire trop… Le quatrième de couverture est parfait, il est
assez bref et vous titille l’imagination, vous donnant juste assez de curiosité pour le lire…
En bref je ne garderais pas un très bon souvenir de cette lecture…
Mais je l’ai déjà dit, et le pense très sincèrement, la lecture est une alchimie magique et mystérieuse, on se sait jamais si la sauce va prendre ou non et on ne comprend jamais, finalement le pourquoi et le comment de la chose...
Cette fois encore la magie n’a pas fonctionné et c’est tant pis parce qu'il y a beaucoup d’autres billets pour vous donner l’envie de lire ce livre.
Je ferais donc comme d’habitude et vous conseillerais d’aller les lire :
Les billets de Keisha, Leiloona, Clara, Cynthia, Mango et Mya Rosa. Celui d'Anne aussi.
Noukette est un peu sceptique, ainsi que Manu (ouf, je me sens moins seule)
Les passages qui m'ont interpellés :
" Avant, je trouvais ça bien, l'avortement : modernité, libre arbitre de la femme... maintenant, je me débats dans un piège qui, comme tous les pièges, fleurait d'abord bon la liberté. Progrès pour la femme, tu parles ! Je veux garder le bébé, je suis coupable envers Nicolas, qui n'en veut pas. Je le fais passer, je suis coupable envers le bébé. En prétendant sauver la femme de l'esclavage de la maternité, l'avortement lui impose une autre forme d'esclavage : sa culpabilité. Plus que jamais, la maternité devient notre seule fait ou méfait."
" C'est si doux de dormir avec son enfant, les corps sont si bien relâchés de savoir qu'ils n'ont que ça à faire, dormir, et qu'ils ne risqueront pas de subir les assauts d'un homme. Les assauts d'un homme fidèle on s'y prête et parfois, on se dit que c'était bien, mais ceux d'un homme infidèle, on ferme les yeux et on se dit qu'on aimerait tant dormir ou vomir, on se sait pas."