A travers les intempéries
Les mauvaises passes, les jours d'ennui
Pense à moi, pense à moi
Si t'en as envie
Je ne sais plus où courent tous ces gens,
Mais c'est sans doute... très important
Pour y passer, y passer
Autant de temps
Moi j'me suis mis dans un jardin,
A cultiver les fleurs du bien
Pense à moi, pense à moi
Si t'en as besoin
Tu vas croire que c'est encore loin
Mais c'est juste au bout d'un chemin
Et là, tu reconnaîtras
Les fleurs du bien
Pense à moi, pense à moi
Si t'en as besoin
Près d'un piano désaccordé
En attendant qu'vienne une idée
Tu sauras, tu sauras... toujours
Où me trouver
Je sais bien que le monde est grand,
Et qu'il faut r'garder de l'avant... mais
Pense à moi, pense à moi
Si t'en as le temps
Moi j'me suis mis dans un jardin,
A cultiver les fleurs du bien
Pense à moi, pense à moi
Si t'en as besoin
Tu vas croire que c'est encore loin
Mais c'est juste au bout d'un chemin
Et là, tu r'connaîtras
Les fleurs du bien
Pense à moi, pense à moi
Si t'en as besoin
J'te dis ça, autant que j'en ris
Puisque les mots n'changent pas la vie
Pense à moi, pense à moi
Si t'as envie
Je sais à peu près c'qui m'attend
Et même après quoi courent les gens
Je... ne vois plus, ne vois plus rien
De très urgent
Pense... à moi
Pense... à moi, oh
Pense... à moi
Pense... à moi
Là au fond de mon jardin
A cultiver les fleurs du bien
Les fleurs... du bien
Pense à moi... oh
Pense à moi
Pense à moi
Pense à moi
Même là... au fond d'mon jardin
A cultiver les fleurs
A cultiver les fleurs du bien
Pense à moi
Pense... à moi
J'aime beaucoup Pascal Obispo et la poésie de ses textes.
Cette chanson particulièrement me parle beaucoup et je peux l'écouter encore et encore sans aucun problème. La mélodie est sublime aussi, même si elle est (très) mélancolique...
Mais je crois que je suis attirée bien souvent par ce type de mélodie et de chanson.
C'est comme ça...
Je connais des journées comme ça, où l'envie de m'immerger dans un bain de nostalgie et de mélancolie est plus forte que tout.
Je ne lutte pas...
J'écoute mes envies.
J'écoute mon instinct...
Aucune envie de lutter contre ma nature...
Il y a des jours comme ça...
Une mélodie vient me chercher et m'entraîne...
Et je me laisse faire...
Et, bizarrement, c'est souvent dans ces moments là où j'ai l 'impression d'être le plus moi même.
Je m'enfonce dans mes replis, dans mes racines et je me retrouve.
Je suis comme en apnée, je plonge et je retiens mon souffle.
"J'te dis ça autant que j'en ris
puisque les mots n'changent pas la vie"
Ne change pas peut-être, mais offre un ailleurs.
Et parfois je le suis cet ailleurs... sans hésitation.
Les mots transcendes la vie et la sublime...
" Je ne sais plus où courent tout ces gens
Mais c'est sans doute très... important
Pour y passer, y passer
Autant de temps"
Parce que j'ai parfois cette impression étrange
de regarder les gens courir autour de moi
Et d'être juste à côté...
En dehors de la ronde...
De voir les autres comme à travers une vitre...
Et de ne rien comprendre à cette frénésie...
" Tu vas croire que c'est encore loin...
Mais c'est juste au bout d'un chemin..."
" Moi j'me suis mis dans un jardin
a cultiver les fleurs du bien"
J'essaye d'entretenir mon jardin,
ma petite bulle... et j'y suis bien...