Livre lue dans le cadre d'une lecture commune avec Keisha, Mango, Dominique, George, Cynthia, Tif, Papillon, Maggie, AGFE et Pauline.
Encore une fois cette lecture commune ne s'est pas passé comme je le croyais.
Il m'arrive exactement la même déconvenue que Théoma sur le treizième conte.
Je m'imaginais tellement de remous et d'aspiration pour la lecture de ce roman mais ça ne s'est pas du tout passé comme ça.
Encore une fois j'ai joué de malchance. Comme chacun le sait, c'est un livre qui demande une certaine concentration et une certaine rigueur... J'ai mis plus d'une semaine pour lire un livre qui, habituellement, vue le nombre de pages, aurait dû me prendre maximum 3 jours.
J'ai passé une semaine plutôt pénible et les nuits ne me donnaient pas du tout mon compte de sommeil. Le résultat était que, bien sûr, mes journées me voyaient dans le coltard (et le brouillard) et mes pensées étaient tournées tout à fait hors du livre alors qu'elles auraient dû être totalement immergées dans ces pages.
Je sais que je ne suis pas très clair mais en bref, pour des raisons indépendantes de ma volonté, ce livre n'a pas bénéficié de ma totale attention ( je dirais même plus )...
Je n'avais même qu'une hâte : que cette semaine se termine et le livre avec.
Et cela n'avait rien à voir avec la qualité du livre.
J'en suis absolument désolée mais c'est ainsi...
Ce n'est pas le livre idéal à lire quand votre esprit est obnubilé par des inquiétudes latentes et un manque flagrant de sommeil...
Bref, je ne saurais trop vous conseiller d'avoir lire les autres avis si vous voulez vous faire une idée plus précise.
Je ne retiendrais de ce livre que les mondanités et la bourgeoisie anglaise.
Que Mrs Dalloway n'est pas un personnage très sympathique et qu'elle prend son petit déjeuner au lit tout les jours...
Je vous l'accorde : c'est un peu court.
Je serais bien incapable de vous dire si j'ai aimé ce livre ou pas mais il me faut bien l'avouer, j'ai dû me forcer à le finir.
Les seuls passages qui m'ont vraiment ému, ce sont les passages avec Septimus et sa folie naissante. Cet homme qui après la guerre est détruit, ravagé est vraiment bouleversant.
Mais le reste du livre ne m'a fait ni chaud, ni froid. Mais pour des raisons, et je le redis encore une fois, totalement indépendante de la qualité du livre qui ne fait aucun doute...
J'ai bien conscience que mon billet est infiniment confus mais il est à l'image de la semaine que j 'ai passé.
Voilà !
Je suis absolument navrée que ce billet soit si décousu mais voilà, c'est comme ça.
Bien sûr, je ne m'arrêterais pas sur une, si malheureuse rencontre, avec cet auteur.
"Une chambre à soi" me tente beaucoup ainsi que "les vagues"...
Mais pas tout de suite.
Ce livre faisait partie du challenge Virginia Woolf mais pour moi, ça ne compte pas vraiment, vue l'échec de cette lecture.
J'ai, bien sûr, relevé quelques magnifiques passages (oui, tout de même), le billet suivra aujourd'hui ou demain.
Voilà qui prouve encore une fois que toutes nos lectures ont une histoire.
Je vous embrasse.