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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 13:16

 

Willy Ronis

 

Intérieurs

 

".../...

Je suis cette ouverte demeure
Où plongent passant les passants
On m’y voit l’autre et l’un versants
Et mes secrets et mes rumeurs

 

Mais qu’y peut-on lire sinon
Ce qui m’habite et me tourmente
Ce qui me trouble et que je chante
Ecrit partout partout ton nom

 

Pourquoi voudrais-tu que je cache
Ce vin de toi qui me remplit
Quand les autres montrent leurs lits
Leurs bibelots et leurs moustaches

 

Le grand jour entre en souverain
Dans la chambre et l’œil y pénètre
Où sous les jupes des fenêtres
Les courants d’air mènent leur train

 

Il n’est à voir que ton visage
Entendre que ta voix aimée
Car soient mes yeux ou non fermés
Je n’ai que toi de paysage

.../... "

 

 
Pour l'anniversaire de la naissance de Louis Aragon, ma participation aux dimanches poétiques avec Bockworm, la liste des participantes ici.
Bon dimanche à toutes et à tous.
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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 14:46

Très bonne nouvelle trouvée chez Virginie qui en a déjà fait la lecture (en anglais)

La sortie du prochain titre de Laura Kasischke " En un monde parfait " sortira pour le 14 octobre.

Si j'ai moins aimé les derniers titres parus, j'avais adoré "La vie devant les yeux"

D'après Virginie il me semble qu'elle renoue avec la veine de celui ci.

J'attends avec impatience sa parution.

 

 

Le mot de l'éditeur chez Christian Bourgois :

 

" Jiselle, trentenaire et toujours célibataire, croit vivre un véritable conte de fées lorsque Mark Dorn, un superbe pilote veuf et père de trois enfants, la demande en mariage. Sa proposition paraît tellement idyllique qu'elle accepte aussitôt, quittant les tracasseries de sa vie d'hôtesse de l'air pour celle, a priori plus apaisante, de femme au foyer. C'est compter sans les absences répétées de Mark, les perpétuelles récriminations des enfants et la mystérieuse épidémie qui frappe les États-Unis, lui donnant des allures de pays en état de guerre. Tandis que les événements s'accélèrent autour d'elle, l'existence de Jiselle prend un tour dramatique, l'obligeant à puiser dans ses ressources pour affronter cette situation inédite..."

 

Merci à toi Virginie

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Et celui-ci rejoint ma PAL pour le challenge de la rentrée littéraire :

 

Rosa Candida

 

Bonnes lectures !!!

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 10:36

Comme un père  Editions Points    Laurence TARDIEU

 

Laurence Tardieu est née en 1972 à Marseille. Elle est également l'auteur de "Puisque rien ne dure", "Rêve d'amour", "Un temps fou" et du "Jugement de Léa".

 

Comment vous parler de ce roman ? Je ne saurais dire si je l'ai aimé ou pas. C'est un petit texte extrêmement court et je pense qu'il m'aurait peut-être plus accroché si, il avait eu quelques pages de plus.

Louise est une jeune femme de vingt-cinq ans qui n'a déjà plus sa mère. Elle sort avec un homme plus agé qu'elle de douze ans, Lucien, et sa meilleure amie s'appelle Ana. Elles se sont rencontrées dans de drôles de conditions lors d'un accident entre leurs deux voitures.

Louise va héberger son père, François, emprisonné depuis vingt ans. Mais ses retrouvailles seront loin d'être idéales. Louise a toujours fait comme si elle n'avait pas de père. Mais elle accepte tout de même de l'accueillir quelques jours dans son appartement. Ils ne vont  que se frôler de loin, François n'aura pas le temps d'apprivoiser Louise. La seule chose qu'ils partageront c'est l'amour de la musique de Satie. Et des regrets...

 

 

" Les évidences, quelles évidences ? Mesdames et Messieurs, cherchez l'évidence ! L'évidence de quoi, de la vie ? C'est la musique qui est l'évidence, la musique, quel bonheur, ça entre dans le corps, ça descend dans la nuque, les épaules, glisse le long de la colonne vertébrale, enveloppe le creux des reins, la voilà l'évidence, c'est la sensation, il n'y a que la sensation, le reste n'existe pas, ou plutôt, le reste, on n'en est pas sûr, on n'est jamais sûr de rien.../... "

 

Mais a ce moment là, Louise est en train d'écouter Mahler, la symphonie numéro cinq. Voilà une chose que je partage avec elle, un amour inconditionnel pour la musique. Une autre chose que je partage avec Louise, et un passage que j'ai beaucoup aimé, c'est sa passion pour la natation. L'odeur du chlore l'enivre...

 

" Je vais trois matins par semaine à la piscine. J'aime nager. L'eau transforme mon corps, elle l'embellit. Il se délie lentement. Il est doux avec moi. Nulle part ailleurs je n'éprouve cela : mon corps est maigre, maladroit. Comparé à celui d'Ana, il n'a rien de féminin. Sec comme un bout de bois.

Ce que je préfère, c'est nager sous l'eau. Je parcours une longueur, parvenue au bout j'émerge et je remplis mes poumons d'air, puis de nouveau je gagne les profondeurs du bassin. Parfois vers les deux tiers je manque d'air mais je lutte pour ne pas remonter, c'est si rare de se sentir délivrée du poids de son corps. "

 

Le père de Louise a du mal à faire avec sa liberté retrouvée. Tout espace lui semble infini, trop vaste. Il se réfugie souvent dans la salle de bains, où les proportions lui parviennes moins agressives.

François, s'adressant à Louise :

 

" - Je ne savais pas que la prison avait ça de moi... J'ai tellement lutté, dedans, pour ne pas sombrer. J'étais fier... Je travaillais... Je me croyais plus fort qu'elle, la prison je veux dire... Mais là, quand je me vois comme ça... Tant de dégats... "

 

Il est incapable d'affronter la rue, le métro. Il doit tout réapprendre.

Les pages de ce livre les plus passionnés sont celles où Louise parle de son art, elle sculpte :

 

" J'ai repris le travail sur l'expression des yeux. Il me semble que c'est mieux. A moins que ce ne soit la projection de mon propre regard ? Il vient toujours un moment où je ne vois plus rien. Je ne sais plus rien. Je suis dans un brouillard épais. Mais il faut continuer à avancer. Moins on voit, plus il faut avancer. C'est la discipline que je m'impose. C'est angoissant (n'y a-t-il rien de plus angoissant que l'opacité), mais jusqu'à présent je n'ai rien trouvé de mieux. Lucien pense que ce n'est pas bon que j'emploie mes journées entières à sculpter. Selon lui, trop d'isolement est néfaste. Mais je ne suis pas seule : s'il savait quelle fête permanente occupe mon cerveau ! "

 

J'ai envie de finir sur ceci, quelques paroles échangées par Ana et Louise :

 

" - Ana ?

- Oui...

- J'ai la trouille... J'ai la trouille de tout...

- Moi aussi Louise. Cela ne se voit peut-être pas, mais on a tous la trouille. Tous. Au bout du compte, on sais ce qui nous attend. Et alors ? Il faut faire avec. C'est notre salut, et notre drame. C'est comme ça. Si tu passais tes journées à être dans la pleine conscience de ta condition humaine, tu serais liquéfiée en permanence. Il faut mettre du mouvement, Louise, beaucoup de mouvement. Toi qui es si cérébrale, tu devrais relire Nietzsche... "

 

Un petit texte à lire mais je ne dirais pas qu'il est indispensable. Néanmoins j'ai passé un bon moment dans ses pages.

En même temps, pas besoin d'hésiter... Il ne fait que 119 pages, donc pas de scrupules à avoir à le rajouter dans vos PAL...

 

objectif_pal_le_retour

 

 

 

 

 

 

 

    1/12 et 1/41 

 

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 10:15

Une fois n'est pas coutume mais j'ai bien envie de vous mettre un petit extrait d'un de mes magazines ce matin...

Marie Claire du mois d'octobre : Pascal Elbé par Marianne Mairesse.

 

Interview vidéo de Pascal Elbé

 

Cet acteur (en plus il est de chez nous, il est né à Colmar...) est marié depuis 19 ans avec une femme de 8 ans de plus que lui. A la question de Marianne Mairesse :

" Pour beaucoup dix-neuf ans ensemble, c'est la mort à deux. " (??? !!!!!!)

Il répond :

" Je ne comprends pas. Le temps n'est pas un tue-l'amour. Au contraire, parfois on met dix ans à se comprendre. Un pote m'a lançé un jour en parlant d'une femme : "je vais en changer", parce qu'elle avait 32 ans. Comme une bagnole. Il ne se rendait pas compte que le mec avec qui il parlait vit avec une femme de 51 ans. J'entends souvent des réflexions comme : "Attends, ça va pas, c'est une vieille de 40 balais !" C'est d'une violence absolue. Dans mon métier, des choses terribles sont dites sur les femmes. Quand, à un moment, je me suis posé la question de la séparation, des potes m'ont tout de suite présenté une bombe de 28 ans. J'ai eu envie de pleurer. Un coup chasse l'autre, alors ? Je respecte les femmes.../..." (extrait)

 

Alors moi je dis que, quand un homme parle des femmes de cette façon, ça vaut la peine de le signaler, non ?

 

Quand à moi je trouve déjà la question de la journaliste très choquante. Quand on est un couple de longue date, on est un couple mort ???

Est ce que c'est ça la nouvelle façon de voir le couple ?

Est ce que tout est interchangeable dans notre société actuelle ?

 

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chauteur9

 

Pour un tout autre sujet, (beaucoup plus joyeux celui là) je viens de découvrir le blog de Leslie Plée et j'ai passé de longues minutes de franches rigolades.

Si ça vous intéresse, c'est ici que ça se passe !

 Bonne journée à toutes et à tous...

 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 13:03
Audrey Hepburn

 

" Nathanaël, à présent, jette mon livre. Emancipe-t’en. Quitte-moi ; maintenant tu m’importunes ; tu me retiens ; l’amour que je me suis surfait pour toi m’occupe trop. Je suis las de feindre d’éduquer quelqu’un. Quand ai-je dit que je te voulais pareil à moi ? C’est parce que tu diffères de moi que je t’aime ; je n’aime en toi que ce qui diffère de moi. Eduquer ! Qui donc éduquerais-je, que moi-même ? Nathanaël, te le dirai-je ? Je me suis interminablement éduqué. Je continue. Je ne m’estime jamais que dans ce que je pourrais faire.

 

Nathanaël, jette mon livre ; ne t’y satisfais point. Ne crois pas que ta vérité puisse être trouvée par quelque autre ; plus que de tout, aie honte de cela. Si je cherchais tes aliments, tu n’aurais pas de faim pour les manger ; si je te préparais ton lit, tu n’aurais pas sommeil pour y dormir.

 

Jette mon livre ; dis-toi bien que ce n’est là qu’une des mille postures possible en face de la vie. Cherche la tienne. Ce qu’un autre aurait aussi bien fait que toi, ne le fais pas. Ce qu’un autre aurait aussi bien dit que toi, ne le dis pas, aussi bien écrit que toi, ne l’écris pas. Ne t’attache en toi qu’à ce que tu sens qui n’est nulle part ailleurs qu’en toi-même, et crée de toi, impatiemment ou patiemment, ah ! le plus irremplaçable des êtres. "

 

Ceci est ma participation aux dimanches poétiques de chez Bockworm, la liste des participantes ici.

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 13:18

 

objectif_pal_le_retour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déjà inscrite pour le premier défi d'Antigone, voilà que je me suis laissé embarquer pour sa suite. Franchement, ça ne sera pas du luxe... Sa proposition est, de cette fois-ci, de s'astreindre à un titre par mois, soit 12 livres de août 2010 à juillet 2011... Je n'ai rien lu pour ma PAL au mois d'août, je serais donc obligé d'en lire au moins 2 pour le mois d'octobre (le mois de septembre étant déjà bien entamé.)

Bien sûr, si j'arrive à en lire plus d'un par mois je mettrais alors l'ancien logo.

Voilà ce que j'aimerais lire en premier dans les mois qui suivent :

 

Comme un père    La nature de l'air et de l'eau    Il faut qu'on parle de Kévin    La table des enfants

 

A part ça, je me demande si je ne vais pas être assez folle pour m'inscrire au Read-a-thon du mois d'octobre. Pour celles, et ceux, qui ne connaissent pas, il s'agit de lire d'affilée pendant 12 heures ou 24 heures... Evidemment je choisirais 12 heures... Et qui est la coupable qui m'a vraiment trop donné envie de me lancer dans une telle folie ??? Et bien c'est Georges, oui, parfaitement, George... Et elle a déjà fait sa petite liste ici. 

 

 

Donc, pas encore inscrite mais en pleine réflexion !!!

 

Pour finir, voilà encore un titre à rejoindre ma PAL (qui rejoint ceux là et ceux-ci) pour le challenge de la rentrée littéraire :

 

Purge

 

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, ainsi que de belles lectures...

Je dois dire que, pour ma part, je traverse une petite panne de lectures... Plus de quinze jours coinçée dans le même bouquin... Et pourtant c'est un titre que j'avais très envie de lire... Un livre dont le style est magnifique et dont j'ai noté un nombres incalculables de passages... Malgré ça je n'avance pas et je crois que je vais être obligé d'abandonner... Snif...

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 15:21
 
Robert Doisneau - Le manège de Mr. Barré - 1954
 
"Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.../...
 
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.../...
 
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke."
 
 Louis Aragon (adaptation Léo Ferré)
 

J'ai choisi cette superbe photo de Doisneau parce que,

 
La vie est un manège,
elle tourne,
elle virevolte,
elle donne le tournis.
Il faut suivre, ne pas se laisser éjecter...
Il faut suivre le mouvement,
et cela même si,
parfois,
elle donne un peu mal au coeur
La vie est un manège...
 
Ceci est ma participation au dimanche poétique de Bockworm, la liste des participantes ici.
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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 10:19

La joueuse d'échecs      La joueuse d'échecs

Editions Le livre de Poche et en grand format Liana Levi

 

Joueuse, avec Sandrine Bonnaire et Kevin Kline

 

Le mot de l'éditeur :

" Un jeu peut-il faire basculer la vie d'une femme ? Difficile de le croire. Dans l'île de Naxos, les joueurs de trictrac sont légion, mais jamais aucune femme n'a approché les pions noirs et blancs. Quant à ceux d'un échiquier, n'y pensez même pas ! Cependant, pour Eleni, prise dans une vie sans aspérités et sans folie, le plus vieux jeu du monde sera le début d'une aventure qui la mènera jusqu'à l'émancipation. "

 

Comme pour "Je suis une légende" j'ai suivie le même chemin, j'ai commençé par lire le livre (c'est donc une relecture) puis j'ai regardé le film et j'ai lu à nouveau le livre. Si j'ai une préférence certaine pour le livre je dois avouer que j'ai beaucoup aimé le film. J'aime beaucoup Sandrine Bonnaire, forcément ça partait bien... Ce qui m'énerve un peu c'est que les scénaristes ne peuvent jamais s'empêcher de changer l'histoire. Et, souvent, ce ne sont pas seulement des détails. Le changement le plus brutal, et qui a mon sens, change toute la teneur du livre c'est que, là où dans le livre c'est son ancien professeur Kouros, un vieil homme,  qui lui apprendra toutes les subtilités des échecs,  et bien dans le film il se transforme en un homme dans la force de l'âge très séduisant. Il y a donc un rapport de séduction entre ces deux là qui n'existe pas du tout dans le livre. Alors que sa patronne dans le livre l'encourage vivement et, est une alliée efficace, elle devient dans le film un personnage presque réfractaire à son projet. Et le couple français de joueurs d'échecs qui est le lien qui lui fait se jeter avec passion dans ce jeu devient dans le film des américains (la femme en tout cas).

 Pourquoi ne pas suivre intégralement le fil de l'auteur du livre ? Je me le demande..

Dans le livre Eleni a une passion, une attirance assez grande pour la France, et surtout Paris, et pour sa langue. La France la fascine.  

 

" Eleni aligna amoureusement les produits de beauté portant des noms vaporeux dans cette langue qu'elle préférait parmi toutes celles qui glissaient sur l'île : le français.../...

 

Son approche linguistique était uniquement sonore. Parfois elle écoutait son murmure dans la salle à manger. Il lui semblait que cette langue, et c'était bien son atout majeur, manquait totalement de sérieux. Aux oreilles d'Eleni, elle n'avait aucun ancrage dans la terre. Ses mots dansaient sur un parquet ciré, faisant de petites arabesques, des courbettes, se saluant, tirant des chapeaux invisibles dans un frémissement de satin et de tulle. Ces douces glissades devaient bien avoir des significations précises, désigner de vraies choses. Eleni en convenait, et c'était justement ce paradoxe qui lui paraissait formidable. Ce déploiement ailé de danseurs d'opéra pour demander le sel ou s'enquérir du temps, n'était-ce pas le comble du luxe ?

A la télévision, elle avait vu plusieurs émissions sur Paris, et à chaque fois, elle en avait ressenti comme un pincement au coeur. Une zone un peu douloureuse dans la poitrine, engendrée par un rendez-vous qu'on aurait eu jadis et auquel on ne se serait pas rendu, jugeant l'issue trop hasardeuse.

Eleni n'était pas femme à pincements. Mais Paris constituait une exception. Sa passion rêveuse était demeurée d'ailleurs totalement inavouée. C'était son jardin secret. "

   

 

Eleni fait les chambres d'un hotel tenu par une femme sympathique et qui la respecte. Tout les matins Eleni commence par une petite tasse de café offerte par sa patronne Maria. Son travail ne lui déplait pas. Il n'empêche pas son évasion. Son travail est assez répétitif pour cela.

 

" Eleni connaissait tous les gestes par coeur et les accomplissait machinalement, les uns après les autres, dans un ordre immuable. Vingt chambres, quarante lits, quatre-vingts serviettes blanches ; les cendriers à vider étaient en nombre variable. "

 

Eleni est marié avec Panis, ils ont deux enfants.

 

" Trois ans après, elle avait épousé Panis, de cinq ans son aîné, qui travaillait au garage de son père à la sortie de la ville. Ce mariage avait été son heure de gloire. Toutes les filles de Naxos lui avaient envié ce garçon aux cheveux drus et au regard profond. Ils eurent deux enfants, Dimitra et Yannis. Même après leur naissance, Eleni avait continué à exercer son métier, car elle aimait ce travail qui lui permettait de rêvasser et d'entrer en contact avec le monde extérieur en son absence."

 

 

Ce que j'ai aimé dans le livre ? Et bien d'abord le décor magnifique, cette île de Naxos si bien décrite. Et les petits verres d'ouzo qu'ils boivent sur des terrasses ombragées dans une petite taverne donnant sur le port, franchement, on s'y croirait...

Mais surtout cette histoire de femme qui s'émancipe, qui se découvre une passion qui lui donnera un nouveau souffle. Cette folie douce dans laquelle elle se glisse, elle se perd...

Une femme de plus en plus heureuse, tenant tête à son mari et même à tout un village. Elle ne lâchera pas prise...

 

" Le lendemain, le travail sembla se faire tout seul, Eleni poussa son lourd chariot en chantonnant, salua les clients chaleureusement et fit les chambres avec le même dévouement que d'habitude. La seule ombre au bonheur qui la transportait de la sorte fut l'impossibilité de le partager avec quelqu'un. Une victoire ignorée perd toute sa saveur. L'immense joie qui habitait Eleni ce matin-là avait besoin de se répandre et d'exulter, comme l'oiseau recherche une branche où se poser pour chanter. "

 

Ce que j'ai aimé dans le film ? A peu près la même chose, avec un petit peu moins de charme. Mais le décor est sublime et le jeu de Sandrine Bonnaire, comme d'habitude, impeccable.

Laissez vous tenter par les deux...

Et encore une nouvelle participation au challenge de Fashion : "Lunettes noires sur Pages blanches "

  logolunettesnoires.jpg  

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 14:19

Pour commencer voilà mes deux choix suivants, pour challenge 1% de la rentrée littéraire, qui rejoignent les deux autres ici.

 

- Ouragan de Laurent Gaudé   Ouragan

Le mot de l'éditeur :

" Au coeur de la tempête qui dévaste la Nouvelle-Orléans, dans un saisissant décor d'apocalypse, quelques personnages affrontent la fureur des éléments, mais aussi leur propre nuit intérieure. Un saisissant choral romanesque qui résonne comme le cri de la ville abandonnée à son sort, la plainte des sacrifiés, le chant des rescapés. "

 

- La ballade de Lila K de Blandine Le Callet    La ballade de Lila K

Le mot de l'éditeur :

" La ballade de Lila K, c’est d’abord une voix : celle d’une jeune femme sensible et caustique, fragile et volontaire, qui raconte son histoire depuis le jour où des hommes en noir l’ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre, mi-pensionnat mi-prison, où on l’a prise en charge. Surdouée, asociale, polytraumatisée, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. Elle n’a qu’une obsession : retrouver sa mère, et sa mémoire perdue.
Commence alors pour elle un chaotique apprentissage, au sein d’un univers étrangement décalé, où la sécurité semble désormais totalement assurée, mais où les livres n’ont plus droit de cité. Au cours d’une enquête qui la mènera en marge de la légalité, Lila découvrira peu à peu son passé, et apprendra enfin ce qu’est devenue sa mère. Sa trajectoire croisera celle de nombreux personnages, parmi lesquels un maître érudit et provocateur, un éducateur aussi conventionnel que dévoué, une violoncelliste neurasthénique en mal d’enfant, une concierge vipérine, un jeune homme défiguré, un mystérieux bibliophile, un chat multicolore... Roman d’initiation où le suspense se mêle à une troublante histoire d’amour, La ballade de Lila K est aussi un livre qui s’interroge sur les évolutions et possibles dérives de notre société. " 

 

Et maintenant passons à mes tentations. Elles sont nombreuses cette année et le choix

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ne va pas être évident.

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Alors :

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- Purge de Sofi Oksanen   Purge

Le mot de l'éditeur :

" En 1992, l'union soviétique s'effonder et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes. Ainsi, lorsqu'elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l'occupation soviétique et l'amour qu'Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu'au bout, quel qu'en soit le prix.../...."

 

- L'amour est une île de Claudie Gallay   L'amour est une île

Le mot de l'éditeur :

" Alors que le Festival d'Avignon 2003 s'enlise dans la grève des intermittents, une actrice célèbre retrouve sa ville natale, après dix ans d'absence. Elle y a vécu un amour passionnel avec le directeur d'un théâtre du festival off, qu'elle a quitté pour faire carrière. Ce dernier met en scène une pièce d'un auteur inconnu, sorte de poète maudit décédé dans des circonstances obscures...
Après "Les Déferlantes", qui lui a amené la consécration (Prix des lectrices de Elle 2009), Claudie Gallay explore avec toujours autant de singularité les mystères enfouis au creux de chaque vie. "

 

- Le coeur régulier d'Olivier Adam    Le coeur régulier

Le mot de l'éditeur :

"  Vu de loin on ne voit rien », disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là « si parfaite ». Le coeur en cavale, elle s’enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises.

Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d’un certain Natsume. En revisitant les lieux d’élection de ce frère disparu, Sarah a l’espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c’est sa propre histoire qu’elle va redécouvrir, à ses risques et périls.

Grâce à une écriture qui fait toute la place à la sensation, à l’impression, au paysage aussi bien intérieur qu’extérieur, Olivier Adam décrit les plus infimes mouvements du coeur et pose les grandes questions qui dérangent. "

 

- Vivement l'avenir de Marie-Sabine Roger     Vivement l'avenir

Résumé :

" Dans une petite ville de province, trois trentenaires paumés vont se rencontrer et prendre en charge un jeune homme handicapé physique et mental, considéré par tous comme un monstre. "



- Rosa candida d'Audur Ava Olafsdöttir    Rosa Candida

Le mot de l'éditeur :

" Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C’est là qu’Arnljótur aura aimé Anna, une amie d’un ami, un petit bout de nuit, et l’aura mise innocemment enceinte.

En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d’Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile. "



- Un bûcher sous la neige de Susan Fletcher    Un bûcher sous la neige

Le mot de l'éditeur :

" Au cœur de l'Ecosse du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille accusée de sorcellerie, attend le bûcher. Dans le clair-obscur d'une prisonputride le Révérend Charles Leslie, venu d'Irlande espionner l'ennemi,l'interroge sur les massacres dont elle a été témoin.
Mais, depuis sa geôle, la voix de Corrag s'élève au-dessusdes légendes de sorcières, par-delà ses haillons et sa tignasse sauvage. Peu àpeu, la créature maudite s'efface ; du coin de sa cellule émane une lumière,une sorte de grâce pure. Et lorsque le révérend retourne à sa table de travail,les lettres qu'il brûle décrire sont pour sa femme Jane, non pour son roi.
Chaque soir, ce récit continue, Charles suit Corrag àtravers les Highlands enneigés, sous les cascades où elle se lave sa peau  poussiéreuse des heures de chevauchéesolitaire. Chaque soir à travers ses lettres, il se rapproche de Corrag, lacomprend, la regarde enfin et voit que son péché est son innocence et le bûcherqui l'attend le supplice d'un agneau. "

 

- Un autre amour de Kate O'Riordan   

Le mot de l'éditeur :

" Connie et Matt Wilson sont parvenus à réaliser leur rêve : ils vivent avec leurs trois enfants dans une charmante maison londonienne. Alors qu'ils profitent d'un week-end pour passer un séjour romantique à Rome, tout bascule : Matt annonce à Connie qu'il ne rentrera pas avec elle. Elle retourne à Londres, retrouvant ses trois garçons, seule.
Un autre amour est le récit intense du désespoir d'une femme dont l'heureux et paisible mariage se trouble. L'auteur explore les sentiments tumultueux de cette épouse qui s'emploiera à faire revenir celui qu'elle aime depuis l'enfance. Kate O'Riordan analyse l'ambiguïté et la fragilité des sentiments à travers l'évocation du passé duquel on ne peut réchapper. Elle fait intervenir des personnages poignants, singuliers ou drôles qui croisent le destin des protagonistes et révèle les failles de la vie qu'ils ont cru se construire. "



- Crépuscule irlandais de d'Edna O'Brien    Crépuscule irlandais

Le mot de l'éditeur :

" Edna O’Brien écrit ici le roman tumultueux et enfiévré de l’amour maternel. Il faudra un long chemin à Eleanora pour comprendre la vraie nature de sa mère, Dilly, qui pour elle avait toujours représenté le poids de la morale et de la tradition.
Dilly avait eu beau vouloir dans sa jeunesse échapper à son destin de fille d’Irlande, elle était revenue au pays, résignée, et s’était mariée, après sa tentative avortée de fuite aux États-Unis. Sa fascination pour New York, son premier travail comme bonne à tout faire, et puis le rêve qui tourne court et, dès son retour, l’installation à Rusheen, cette campagne perdue où elle a vécu la majeure partie de sa vie : elle a tout le temps de se les remémorer dans l’hôpital de Dublin où elle attend un diagnostic. Âgée et malade, elle ne désire plus qu’une visite de sa fille, à qui elle n’a jamais cessé d’envoyer des lettres aimantes et fascinées.
Eleanora, elle, a fui très jeune pour Londres l’étouffante campagne irlandaise. Elle y est désormais célèbre et détestée pour ses romans sulfureux. Quand enfin elle se rend au chevet de sa mère, c’est en coup de vent : elle prétexte un rendez-vous, et part retrouver un amant. Dans sa précipitation, elle oublie son journal intime…
Quand elle s’en aperçoit, sa panique est vaine : la vie affranchie et passionnée qu’elle y consigne a sans doute tendu à sa mère un troublant miroir où celle-ci a pu reconnaître l’ombre de ses désirs passés. Eleanora découvrira, trop tard, la dimension de l’amour que lui vouait Dilly. "



Voilà, il y aura peut-être une suite à ce billet... Peut-être d'autres tentations se rajouteront-elles... Si vous avez des suggestions ou un coup de coeur pour cette rentrée qui ne serait pas dans ma sélection, n'hésitez pas à m'en parler...

Comme l'année dernière, si cela vous tente, vous pouvez vous amuser un peu et essayer de deviner ceux que je vais choisir... Dites moi ça dans vos commentaires... (les deux premiers ; Ouragan et La ballade de Lila k sont déjà sur ma PAL)

Tout en sachant que je ne sais pas encore moi même ceux que je vais choisir...

Et vous, avez vous déjà fait votre choix ???

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 14:40

Carl Larsoon - Karin And Brita

 

 

Une mère (extrait)

 

Une mère
Ca travaille à temps plein
Ca dort un œil ouvert
C’est d’garde comme un chien
Ca court au moindre petit bruit
Ca s’lève au petit jour
Ca fait des petites nuits.
C’est vrai
Ca crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse
Au prix de sa beauté.

Une mère
Ca fait ce que ça peut
Ca ne peut pas tout faire
Mais ça fait de son mieux.

.../...


Une mère
C’est plus comme les autres filles
Ca oublie d’être fière
Ca vit pour sa famille

Une mère
Ca s’confie nos bercails
C’est pris comme un noyau dans l’fruit de ses entrailles

 

Parole et musique Lynda Lemay

Extrait de l'album " Une signature" 2006 Warner

 

Ceci est ma participation aux dimanche poétiques et c'est Bookworm qui a pris le relais.

La liste des participantes ici.

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  • : Le blog de l'or
  • : Je suis une jeune femme passionnée de littérature... Mon blog sera surtout un concentré de ma plus grande passion : la lecture... Il y aura aussi quelques touches de peintures, de cinéma, de musiques et un peu de ma vie aussi... L'Or des Chambres pour un hommage à la très grande Françoise Lefèvre dont j'emprunte le titre d'un de ses livres.
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Challenges 2013

tour-du-monde-1

Le tour du monde en 8 ans

 

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Fin : 31 Juillet 2013

 

objectif-pal-001[1]

Objectif PAL Noire by L'Or et George ; illimité

 

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Fin : 01 Août 2013 (ou plus)

 

   

Fin : 30 septembre 2013

 

Fin : 30 juin 2013

 

Il viaggio

Fin : 31 Octobre 2013

 

Fin : Décembre 2013 (prolongation) 

 

Challenge littéraire

Repris par Anne 

Fin 31 décembre 2013     

 

Liste des participants

Fin : novembre 2013  

 

challenge gilmore girls 2013

Repris par Touloulou

Date de fin : 08 octobre 2014 

 

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Fin : 31 décembre 2013 Repris par Lystig 

 

Fin : 28 Juillet 2013

 

logonaturewriting1 

-/5

Fin : décembre 2012 (Folfaerie m'a donné une prolongation pour cette année, merci à elle !!)

 

  Challenge Colette

-/3

Fin : 23 Septembre 2013 (Prolongation) 

 

Ici, et là 

3/3

Fin : 21 Juin 2013

 

Femmes du mondel ogo  

Cent ans Wassmo

La terre fredonne en si bémo l- Strachan

Les femmes du braconnier - Pujade Renaud

Fin : décembre 2012 (renouvelable)    

 

2/10 Re-Prolongation du challenge :

Fin : 05 avril 2014  

 

Prolongation du challenge

Fin : 30 septembre 2013    

Index auteurs


Agus Milena - Battement d'ailes

Ahern Cecelia - Un cadeau du ciel

Beckett Bernard - Genesis

Benameur Jeanne - Les insurrections singulières

Bertholon Delphine - L'effet Larsen

Brisac Geneviève - 52 ou la seconde vie

Cabasson Armand - La reine des mots

 Calvetti Paola -L'amour secret

Chabrol Caroline - Sous les cahiers, la mort

Cohen Welgryn Myriam - Mères - Myriam Cohen Welgryn
Constantine Barbara - A mélie, sans mélo

Delaflotte Mehdevi Anne - Fugue

Dickens Charles - Un chant de Noël
Divakaruni Chitra Banerjee -Ma soeur, mon amour

Donovan Gérard -Julius Winsome

Estibal Sylvain - Le dernier vol de Lancaster
Ferney Alice - Paradis conjugal
Giraudeau Bernard - Cher amour

Girerd Jacques Rémy, Benoît Chieux - L'enfant au grelot  (album enfant)
Glass Julia - Jours de juin

Guelfenbein Carla - Le reste est silence

Haasse Hella S. -La source cachée
Hannah Kristin - La magie du bonheur

Henrichs Bertina -La joueuse d'échecs 

Herry Jeanne - 80 étés

Hobbie Holly - Juste à temps pour Noël - Holly Hobbie (album enfant) 
Holder Eric - Mademoiselle Chambon

Kamimura Kazuo - Lorsque nous vivions ensemble 1
Kamimura Kazuo - Lorsque nous vivions ensemble 2

Kingsolver Barbara - Un été prodigue

Kortepeter Paul et Susan Wheeler - Youpi, pas d'école  (album enfant)
Lemoine Annie - Les heures chaudes

Lethielleux Maud - Dis oui, Ninon
Levraud Murielle - Le soir autour des maisons 

Malte Marcus - Garden of love

Martinez Carole - Le coeur cousu

Matheson Richard - Je suis une légende

Mazurel Claire et Marie H. Henry - Demain c'est Noël (album enfant)
Mégnin Jean-Philippe - La voie marion

Meyer Stephenie - Les âmes vagabondes

Miller Rebecca - Les vies privées de Pippa Lee 

Moning Karen Marie - Fièvre noire

Mosse Kate - Les fantômes d'hiver

Picasso Marina - Grand-père
Rice Luanne - Les carillons du bonheur
Ryan Carrie -La forêt des damnés

Sampioro Dominique - La petite présence
Scholes Katherine - Les amants de la terre sauvage

Setterfield Diane - Le treizième conte
Sigurdardottir Steinnunn - Le Cheval Soleil
Tardieu Laurence - Comme un père

Vann David - Sukkwan Island   
Vigan Delphine De - No et moi

Woolf Virginia - Mrs Dalloway