Editions livre de poche, traduit de l'allemand par Pascal Rozat
Quatrième de couverture :
" Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l'a accompagnée chez l'un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d'Anna a pour héroine une fillette qui souffre d'un mal étrange et qui s'évanouit sans laisser de traces... Le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire. "
Ce livre est arrivé sur ma pile presque par hasard. Étant invité à choisir un livre gratuit chez mon libraire et ne trouvant aucun livre satisfaisant (ceux qui aurait pu me plaire était soit déjà lu, soit déjà dans ma PAL) j'ai, en dernier recours, demandé à feuilleter celui-là. Je me suis rappelé avoir vu quelques billets de ce titre là et vous aviez l'air toutes assez scotchés. Et me voilà, le soir même (en voilà qui n'aura pas eu le temps de s'ennuyer dans ma PAL) déjà plongé dans ses premières pages. Parce qu'il faut bien l'avouer, une fois commencés, impossible de le lâcher. Je ne rajouterais rien à l'histoire, la quatrième de couverture s'en charge très bien, elle n'en dit pas trop et sait suffisamment ferrer son lecteur. Je lis de moins en moins de thriller, et je pense que cela ne risque pas de changer dans les mois à venir. Si c'est des lectures qui se dévorent, elles sont trop vite oubliés. En effet je l'ai fini il y a, à peine, quelques jours et j'ai déjà du mal à trouver les mots pour vous parler de cette lecture. C'est vrai que c'est prenant, envoûtant et addictif (la preuve je l'ai lu en deux jours) mais la fin m'a un peu déçu... En fait, je me rend compte que, finalement, je suis toujours déçu par la fin quand le livre est d'un suspense intense... Les dernières pages ne sont jamais à la hauteur de ce que j'espérais... C'est comme ça, j'ai fini par m'y faire...
Et puis, je dois avouer que c'était vraiment trop tordu pour moi.
Sébastien Fitzek
Allez plutôt lire les billets de :
Ys : "Ce n’est qu’à la toute fin d’un polar tout en embrouilles et chausse-trappes psychologiques que se dénoue ce sac de nœuds. Alors que le lecteur croit comprendre, la situation se retourne et se retourne encore comme les méandres du cerveau perturbé de Larenz. Qui est fou, qui ne l’est pas : tout est là."
Nanne : " Si vous aimez les livres qui font trembler de peur tout en titillant votre intérêt ; si vous avez envie de lire un thriller à vous couper le souffle, à vous maintenir les yeux ouverts toute la nuit (ou presque) telle une chouette effraie ; enfin, si vous aimez vous torturer les méninges à essayer de vous y retrouver dans les méandres de l'âme humaine torturée, alors "Thérapie" de Sebastian Fitzek est le roman qu'il vous faut !"
Virginie : " Presqu’aussi bluffant que Shutter Island de Dennis Lehane, beaucoup moins démoniaque que l’Analyste de John Katzenbach, Thérapie est cependant un thriller psychologique extrêmement efficace. Sebastian Fitzek possède un indéniable sens du suspense et réussit à créer une ambiance angoissante et (hyper)stressante et décrit brillamment l’évolution de l’état d’esprit de Viktor. "
Mobylivres : " Il s’agit ici d’un roman à suspense sans prétention avec un potentiel énorme. L’histoire est originale, on est plongé, dès les premières lignes, dans la psychologie des personnages et dans le drame qui bouleverse à jamais et de façon cruelle la vie de Viktor. Ça démarre fort et tout de suite. On sent dès le départ qu’il se passe un truc pas net mais le narrateur et l’intrigue sont tellement farfelus et emberlificotés qu’il nous est difficile de déduire, avant la fin, le nœud de l’histoire."
Maintenant, à vous de voir...